Publié le 29 Septembre 2023

Souccot 2023

Souccot 2023.

 

 

La fête de Souccot  commence dès  vendredi soir 29 septembre et se termine le vendredi 6 octobre en fin d’après-midi, car dès cette soirée on entrera dans la dernière fête  qui est Chemini Atseret qui dure 1 jour et se prolonge une journée de plus.

 

La fête de Souccot se concrétise par la fabrication d’une cabane dans laquelle on va résider durant 7 jours. Cette cabane comme une habitation éphémère avec du feuillage et du bois donne à cette fête une allure de camping joyeux.

 

Souccot est fêté dans la joie avec des airs d’insouciance, créé par cette habitation extérieure mais décoré comme si c’était dans la maison.

 

Ce contraste cache la réalité de Souccot.

 

Souccot représente la fin d’un chemin spirituel. La fin d’un combat, d’une guerre contre nous même.

Les fêtes d’automne Rosh Hashana, Kippour, Souccot, et Chemini Atseret sont des fêtes qui ont une portée sur l’ensemble de l’univers.

 

Depuis Rosh Hashana et ses 10 jours redoutables nous expérimentons des épreuves qui cibles nos problèmes, à Rosh Hachana, nous prenons conscience de ce qui ne va pas en nous, nos mauvais penchants, nos mauvais désirs, c’est l’esprit qui met en avant ce qui est mauvais en nous.

 

A Kippour le jour du pardon nous soumettons nos mauvais désirs à Dieu, car à Kippour Dieu envoie sa force pour nous aider à vaincre le mal qui subsiste en nous.

 

Car nous avons beaucoup de guerres à mener contre nous-même, nos impulsions,  et notre rébellion.

Le mal qui est en nous fait parti de notre personnalité et il faut le dire est très difficile de s’en détacher.

On ne se défait pas du mal qui domine notre personnalité, on la soumet à la force de Dieu.

On ne le chasse pas, on doit le gouverner, le soumettre à la volonté de Yeshoua.

 

 

Et c’est cela le vrai but de l’existence, L’être humain est né pour soumettre les forces du mal à Dieu depuis Adam et les anges déchues le but de ce monde et de ramener toute la création  à Dieu;

Nous sommes tous porteur du mal et nous avons tous à nous corriger.

 

 

Voilà toute la dimension de la mission de l’Homme: rétablir la hiérarchie céleste.

 

C’est pour cela qu’à Rosh Hashana nos mauvais penchants se réveillent pour qu’à Kippour on transforme le mal en bien par la force que donne ces jours de fêtes. On demande pardon pour avoir laisser agir ces mauvais penchants.

 

Le pardon de Dieu devient universel pour chaque âme qui demande pardon pour ses fautes.

La force de Kippour c’est la puissance de Yeshoua qui est le pardon.

 

Refuser certains mauvais désirs, se donner des limites.

 

 

Le temps de ses fêtes est une véritable manne pour se débarrasser de ce mal qui est en nous.

Elles agissent comme un regroupement de croyants qui forment une extraordinaire force qui permet à Dieu de progresser dans le coeur des Hommes.

 

 

Souccot est la fête du perfectionnement.

Comme une fête de victoire sur nos combats spirituels.

 

Il y a toujours des combats à mener en chacun de nous, simplement, invisibles ou  vécues intensément.

Souccot est bien une fête qui prépare la victoire. Une élévation, de nous même vers ce qui est spirituel.

Souccot se vit  étape par étape, par des décisions des engagements à tenir, a ne plus recommencer ce qui est mal.

Les fêtes nous aident a surmonter toutes nos difficultés. Elle nous donne la force de Dieu pour dominer sur le mal.

Notre nature qui est mauvaise, on ne peut pas la changer, mais on peut la transformer en la soumettant à Yeshoua.

 

Car Dieu a envoyé le Messie Yeshoua pour faire ces combats en nous, Il est le seul à maîtriser nos pulsions mauvaises car Yeshoua sait soumettre le mal à Sa puissance.

 

La nouvelle Jérusalem, c’est un nouveau monde soumit à Dieu.

Les symboles de Souccot c’est de se retrouver sous un abri temporaire. C’est sortir de sa zone de confort, changer ses  habitudes pour commencer une nouvelle vie débarrassés de certains mauvais penchants.

 

Souccot c’est que chacun est le désir de changer.

A souccot on se rassemblent avec le même désir de changement pour Dieu, pour soi, pour les autres et pour que le monde change.

 

 

C’est pourquoi à Souccot en Israël, il y a ce magnifique cortège des nations, comme si en ces jours ont été tous d’accord pour changer le monde.

Les croyants du monde entier se rassemble pour former un grand cortège dans les rues d’Israël.

 

 

Selon la prophétie de Zacharie l’annonçait déjà: C’est qu’au temps du Messie  un festival aura lieu durant la fête de souccot.

 

Et quiconque sera vivant devra célébrer la fête de souccot devant le Roi.

Ainsi la maison de l’éternel sera remplie des consacrés au seigneur.

 

 

Souccot est un temps de vie spéciale même si c’est parfois difficile de faire la cabane selon le lieu de notre habitation il faut essayer quand même en version minimaliste de le faire.

 

Ce lieu temporaire est une invitation à prendre du plaisir les uns avec les autres, faire attention aux autres, que nos désirs ne nuisent jamais aux autres. Vivre ensemble en ayant le désir de contribuer à la bienveillance de chacun.

 

Ce désir de s’améliorer d’année en année pour devenir ce que Dieu veut que l’on devienne.

Des êtres humains porteurs et transmetteurs de l’amour.

 

C’est le symbole du Loulav.

Cette prescription biblique qui nous demande de rassembler les 4 espèces de végétaux

Une branche de palmier, 2 branches de Saule, 3 branches de Myrte et un fruit de cédrat.

Ces 4 espèces qui sont le symbole des images des être humains. Différent mais ensemble.

 

Souccot c’est le temps de s’engager pour changer certains de nos mauvais penchants et ne plus s‘y soumettre. Ne plus être esclave  de ses mauvais désirs.

 

Souccot c'est le temps de se rapprocher d’Israël, et d’aimer Israël.

 

Il est une habitude durant les jours de cette fête de lire le livre de L’Ecclésiaste.

Ce livre décrit que tous les plaisirs de la vie ne sont que vanités.  L’Ecclésiaste à observé tous les plaisirs que la terre est donné, des plaisirs menant à rien, il a constaté que rien n’a égale que de vivre dans la sagesse de Dieu, il a vu la bêtise des hommes qui ne cherchent qu’à vivre pour eux même, sans plus de considération pour personnes

Il conclut que la seule chose importante dans la vie c’est de craindre Dieu et d’observer les commandements.

 

 

 

Je souhaite à tous une bonne fête de Souccot. Que nous soyons tous ensemble par l’amour qui nous uni en Yeshoua.

 

 

 

 

L . B

 

 

 

Les lectures de Souccot sont:

Lévitique; Chapitre 22 verset 26 à chapitre 23 verset 44.

Nombres; Chapitre 29 verset 12 à 16.

Zacharie; chapitre 14 verset 1 à 21.

Jean; Chapitre 7 verset 1 à 53.

 

Lire l’Ecclésiaste tous les jours de la semaine pendant les 7 jours de Souccot.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Lydia.B

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Publié le 24 Septembre 2023

Yom Kippour 2023.

Yom Kippour.

 

La fête de Yom Kippour commence dès le dimanche soir après le dernier repas et va durer jusqu’au soir du lundi 25 septembre 2023.

 

Ce jour durant lequel ont est le plus proche de Dieu.

Car en ce jour IL fera expiation, pour nous purifier de toutes nos fautes.

En ce jour nous affligeons nos âmes.

Ce jour se vie comme un deuil.

 

« Lévitique », 23; 29-32 : « Aussi, toute personne qui ne se mortifiera pas en ce même jour, sera supprimée de son peuple ; et toute personne qui fera un travail quelconque en ce même jour, J’anéantirai cette personne-là du milieu de son peuple. Ne faites donc aucune sorte de travail : loi perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce jour est pour vous un chômage absolu, où vous mortifierez vos personnes ; dès le neuf du mois au soir, du soir jusqu’à l’autre, vous observerez votre chômage. »

 

 

Pour comprendre le sens de cette fête, il faut s’intéresser à la tradition que nos sages nous ont enseignés.

Il est dit qu’il y a 5 interdits à Kippour.

  1. Manger et boire.
  2. Travailler.
  3. Se laver, se passer de la crème, se parfumer.
  4. Se chausser avec des chaussures en cuir.
  5. Ne pas avoir de rapport intime.

 

 

 

C’est interdit c’est un arrêt sur image, un stop à toutes nos exagérations, à toutes nos ambitions, car nous passons beaucoup trop de temps à s’attarder sur notre personne, ou bien a des choses tellement futile et sans intérêt, et très peu de temps pour les affaires de Dieu.

 

 

Et si les générations anciennes ont pu quelquefois négliger des affaires de Dieu, il faut dire que maintenant ce ne sera plus permis, car notre génération est soumise aux forces du mal comme cela ne l’a jamais été. L’idéologie mondiale c’est de moduler les êtres humains a un débilisme consentit. C’est les conséquences de la révolution technologique.

Nous devons veiller à ne pas tomber dans ces pièges, et à utiliser les diverses technologies dans l’utilité collective avec du bon sens et surtout l’utiliser pour le service de Dieu.

La vie ne se résume pas à jouer avec des images, et de la musique, ou à s’enfermer tout seul devant son petit écran.

Dans la vie tout est bon mais avec modération.

 

 

Ce temps de Kippour est un temps merveilleux pour mettre de l’ordre dans nos idées.

Kippour c’est un regard sur soi, en soi.

 

 

Ce temps de pause pour réparer ce qui ne va pas.

 

 

Nous portons la mission d’élever Dieu en nous.

 

C’est à l’image de Moïse qui a grandi dans un palais comme un prince, avec tous les privilèges de la vie. Il fut élevé par la fille de Pharaon qui lui a donné tout ce qu’il voulait, on pourrait presque imaginer qu’il était comme un enfant gâté, privilégié de tout, sans manquer de rien.

Il a connu l’opulence, mais Dieu voulait quand ce fut le moment que  tous ces privilèges devaient s’arrêter, car il devait accomplir une grande mission.

 

Moïse connut alors la restriction, plus autant de nourriture, de boisson, ni de beau vêtement prestigieux, ni de soin luxueux pour son corps, ni de libertinage, fini l’insouciance.

 

Moïse devait élever Dieu en lui, pour être digne d’aller l’Elever pour sauver le peuple, soumis à la puissance de l’Egypte.

 

Moïse s’est séparé de tout ce qui est futile, le temps de la rigolade est fini, c’est le temps de passer du temps pour les affaires de Dieu.

 

Moïse a réussi il est allé rassembler le peuple de Dieu, il les a porté jusqu’au pied du Mont Sinaï ils sont devenu une nation.

 

 

 

 

A Kippour nous lisons le livre de Jonas et ce livre nous enseigne.

 

Jonas avait une mission commandée par Dieu, d’aller vers la ville de Ninive pour prophétiser contre les habitants de cette ville car leur péchés était arrivé jusqu’à Dieu, il devait les rassembler pour qu’ils soient sauvés et deviennent une nation peuple de Dieu.

Mais Jonas ne voulait pas accomplir cette mission.

Ninive est comparé à Sodome et Gomorrhe c’était une ville florissante, ces habitants étaient socialement et moralement corrompus, trop occupés à leurs affaires.

 

Jonas représente la responsabilité de tous vrai croyant, le tout Israël en particulier ceux qui aspirent à l’atteinte spirituelle.

Il faut se corriger d’abord soi-même pour  transmettre aux autres.

Jonas a pris le bateau et s’est enfui, il a fui sa responsabilité.

Dieu a créé une tempête de Mer, et pour sauver le navire, les marins ont commencé par chercher un responsable. Jonas  dans sa grande détresse a reconnu sa responsabilité, il fut jeté à la mer. Et le poisson le ramena sur le rivage, près de Ninive. Jonas a eu le temps de repenser à ce que Dieu lui avait demandé.

Jonas ne pouvait pas échapper à sa mission.

L’homme ne pourra jamais fuir Dieu.

Chaque homme et Femme a sa propre mission dans ce monde ils doivent l’accomplir.

C’est aussi le symbole de kippour le jour du grand pardon.

Dieu à créé un programme dans chaque âme et si une personne  entame ce processus spirituelle alors il est impossible de fuir.

 

 

 

Notre responsabilité devant le monde c’est se corriger, s’améliorer. Pour entrer dans notre mission.

 

Soit nous attirons la force du bien et elle se développe soit c’est la force du mal et c’est la fuite.

 

Il est temps de prendre sur nous la mission qui nous a été confiée et d’apporter la lumière aux nations. Nous sommes comme une source qui retient l’eau alors que le monde entier est assoiffé et déshydraté. Nous sommes ceux qui pouvons ouvrir la source.

 

Les fêtes sont comme un arrêt intemporel et particulièrement Kippour. Comme un point de repère, un état dans lequel il est temps d’agir.

Les fêtes créent une force en nous.

 

Une prise de conscience qui nous stop de nos activités habituelles, pour nous recentrer vers ce qui est spirituel, et ce qui est important.

 

 

 

 

 

La nature humaine est centrée sur elle même égocentrique.

Kippour est un temps pour changer de cap, il est temps d’agir, faire de sa vie, une vie au service de Dieu.

 

Nous portons la mission d’élever Dieu dans ce monde, mais pour cela il faut commencer par nous.

 

Yeshoua vit en nous il faut qu’il s’élève et que nous diminuions.

 

 

Faire de son corps un temple pour Dieu voilà notre grande mission.

Un Esprit sain dans un corps sain. Et nous serons utiles pour servir Dieu là où il nous placera.

 

 

 

Puissions-nous prendre conscience de notre responsabilité. Prendre conscience qu’il faut se corriger, et prendre à coeur l’appel de Dieu.

Puisse Dieu nous pardonner de nos erreurs.

 

 

 

 

 

 

Gmar ‘Hatima Tova

 

L . B

 

 

 

Les lectures sont 

 

Jonas en entier.

 

Lévitique;  Chapitre 16.  

 

Hébreux; Chapitre 9 et 10.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Lydia.B

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Publié le 22 Septembre 2023

Parasha Haazinou du samedi 23 septembre 2023

Le plus important c’est la vie.

 

 

Cette semaine juste avant Kippour qui tombe le  Lundi 25 septembre 2023, nous entamons avec la parasha Haazinou pour ce Shabbat une réflexion sur la vie.

 

A Rosh Hashana nous avons demandé que nos noms soient inscrits dans le livre de vie pour que Dieu nous accorde une année de plus.

 

La parasha Haazinou s’inscrit comme un ultime avertissement avant que notre destin ne soit scellé définitivement à Kippour.

 

Haazinou veut dire, écoutez, tendez l’oreille.

 

Moïse arrive à la fin de sa vie et à travers son cantique il va révéler les différentes failles du peuple, qui a toujours tendance à se laisser détourner des principes vitaux des enseignements de la Torah.

Car la Torah est vitale pour celui qui craint Dieu.

 

Ciel et terre sont désignés pour servir de témoin de la vérité divine.

 

Moïse rend hommage à Dieu, Lui le Rocher qu’il désigne comme l’invariable, la constance de Dieu l’être toujours égale à lui-même.

 

Le Rocher décrit la Torah car Moïse a extrait les deux pierres des tables de la loi de ce Rocher.

Le Rocher désigne le Messie Yeshoua, il est le Rocher; celui qui était, qui est, et qui sera éternellement.

 

Le Rocher est stable, solide comme la force que nous donne la Torah.

Moïse leur rappelle comme à chacun en particulier « Souviens-toi du passé, puisse les valeurs dans l’histoire d’Israël, puisse tes forces dans les sources  véritables, ce sera là ce qui te gardera de tous les dangers de la vie ».

 

Ce sont là les paroles de Moïse qui doivent nous interpeller; Moïse nous a laissé la Torah et c’est par elle que nous sommes guidés, elle est comme un guide qui nous éclaire tout au long de notre vie.

 

Moïse dit en quelque sorte que la Torah  est vivante, elle continuera à vivre à travers les écritures, pour nous enseigner. Car la Torah survivra durant tous les siècles à venir. Tous les récits et histoires serviront d’enseignements.

C’est comme une barrière de sécurité pour ne pas tomber dans les pièges du monde et des religions.

 

Toute l’épopée juive a laissé des traces dans le coeur de l’humanité. Tout le monde sait au fond que c’est Israël qui détient la vérité sur Dieu. Finalement l’histoire juive est la seule et vivante preuve de l’existence de Dieu. Nul autre civilisations n’a pu transmettre la continuité et la direction de Dieu.

 

Moïse dit au peuple qu’il doit persévérer dans les traditions des pères, qui sont les prophètes,  les anciens qui sont les sages, et dans la pratique des familles qui est essentiel à la transmission.

 

Car en parlant ainsi Moïse annonce que le Messie sortira de la loi. Il avertit que le peuple extradé  dans le monde sera éprouvé par le faux messie du christianisme celui qu’ils appellent « Jésus le sans Torah ».

 

  Il dit c’est par cela que vous le reconnaîtrez, ou pas?  Il leur dit: ne vous trompez pas car la supercherie sera grande, et tellement grande que beaucoup tomberont dans le piège.

 

Il les avertit qu’à un moment donné beaucoup ne voudront rien entendre ce sera l’ingratitude des nations envers Israël qui sera manifeste.

Mais ceux qui resteront ferme et appuyé sur la Torah, seront protégés par Dieu et seront sauvés, ils reconnaîtront le vrai Messie Yeshoua .

 

Moïse est sur le Mont Nebo et regarde l’étendu, il sait que sa mission est finie et qu’il doit passer le flambeau à Josué.

 

Moïse termine le cantique en disant cette proclamation  extraordinaire.

 

 

« Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu. Et qu'il n'y a point de Dieu près de moi; Je fais mourir, et je fais vivre, Je blesse et je guéris. Et personne ne délivre de ma main ».

 

 

Cette déclaration si évidente de Moïse, je fais mourir et je fais vivre à travers Josué, qui n’est que l’image de Yeshoua.

Le nom de Josué vient de l'hébreu Yeshoua, c'est-à-dire « Dieu sauve ».

Moïse  déclare qu’il est Dieu, et qu’il n’y a pas de Dieu près de  lui. Il est Dieu sur terre parce qu’il incarne la loi, il est Dieu, il fait mourir et  vivre  et la Torah reprend vie par Josué qui prédéfini que Yeshoua fera revivre la Torah.

Il prend à témoin Dieu de la terre et Dieu des cieux, c’est pourquoi il dit que mon enseignement se diffuse comme la pluie, comme la rosée sur toute la terre.

La prophétie est lancée, le Messie est la Torah vivante.

 

Le Messie Yeshoua doit incarner la loi et non pas l’abolir, mais bien la vivre en nous.

Yeshoua est venu venger le sang de ses serviteurs comme il est écrit dans notre texte.

 

La loi doit réaliser un monde régénéré; la loi change le coeur de l’homme, la loi ne s’arrêtera jamais sur la terre comme au ciel.

 

La Torah c’est notre vie, elle inspire la foi, elle change l’humanité.

 

Le peuple de Dieu doit s’alimenter en permanence de la Torah comme nous le faisons chaque Shabbat avec les parasha, pour nous transformer à l’image de Dieu.

 

La Torah n’est pas une parole vide, elle n’a que pour but de nous montrer le bon chemin de la vie.

 

Moïse a fini sa mission sur terre, il a porté le peuple jusqu’à la terre promise c’est-à-dire jusqu’à Yeshoua; Il dit: que vous puissiez prolonger vos jours sur cette terre, que vous allez prendre en possession.

 

 

Depuis le commencement de ce monde, les hommes ne se sont pas rapprochés de la vérité mais s’en sont au contraire éloignés. C’est pourquoi le monde est aujourd’hui en pleine confusion et dans le désespoir.

Le monde ne veut pas boire l’eau qui sort du rocher qui est comme l’eau vive des écritures qui nous instruisent, nous ressuscitent car sans la connaissance l’homme est spirituellement mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Eternité de l’âme est à celui qui saura se circoncire aux lois. Il mourra pour le monde.

 

Dieu prolonge la vie à celui qui prend à coeur la Torah.

 

 

Rappelons nous que sans Torah Yeshoua ne peut pas vivre en nous, son âme est continuellement reliée au ciel et qu’il a besoin de cette liaison pour pouvoir vivre en nous.

 

 

 

 

La vie est belle, mais avec Dieu, elle est mille fois plus belle, chaque moments de vie avec Dieu nous rapproche de Lui, nous sommes dans ce monde, mais nous ne sommes pas du monde, ne l’oublions pas, restons vivant  afin que Dieu nous trouve utile pour ce monde, utile pour diffuser le message que Yeshoua est la Torah ne font qu’UN. Ainsi Dieu nous gardera en vie.

 

 

 

 

 

 

Et cette parasha est une façon de nous dire que si on s’est détourné de la Torah ou de Yeshoua c’est le moment pour se tourner vers Dieu en lui demandant Pardon d’avoir péché contre les lois de la Torah.

 

 

 

Shabbat shalom

 

L .B

 

 

 

 

 

Les lectures de la parasha pour samedi 23 septembre 2023 sont;

Parasha: Deutéronome: Chapitre 32 verset 1 à 52.

Haftarah: 2 Samuel: Chapitre 22 verset 1 à 51. 

Messianiques: Romains: Chapitre 10 verset 14 à 21. ET 12; 14 à 21

Hébreu: Chapitre 12 verset 28,29.

 

 

 

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Rédigé par Lydia.B

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Publié le 15 Septembre 2023

Rosh Hashana 5784

Rosh Hashana 5784.

 

La fête de Rosh Hashana est la fête de la sonnerie du Shofar, Yom Terouah.

Cette année exceptionnelle, la fête commence à Shabbat le vendredi soir 15 septembre, et se termine dimanche soir 17 septembre.

 

Cette fête soulève toujours une incompréhension car pour cette commémoration il y a plusieurs sens. Rosh Hashana c’est le jour de l’an, c’est le jour du jugement, c’est le jour anniversaire de la création de l’homme donc Adam, la fête du souvenir, c’est la fête de la sonnerie du Shofar, et instituer le couronnement du Roi, aussi il y a des symboles forts qui viennent s’entremêler, comme la pomme et le miel, organiser la fête comme si c’était des fiançailles ce qui donne la coutume de s’habiller en blanc, de fleurir sa maison et se dire : Que ton nom soit inscrit dans le livre de vie, font que tous ça nous fait oublier le sens sacrée de ce rendez-vous.

 

 

Il y a un lien entre tout ça  et c’est ce que nous allons tenter de comprendre.

 

Ce jour de fête on doit le vivre comme si c’était le dernier; mêlé de crainte, d’incertitude, dans une attente d’espérance optimiste.

 

Rosh Hashana le début de l’année car chaque homme et femme, tous les habitants du monde passent devant Dieu, croyants et non croyants.

Tous se retrouvent seuls devant Dieu, comme devant un tribunal.

C’est en ce sens le renouveau de l’homme qui renaît comme en Adam, une nouvelle année, une nouvelle perspective, un nouvel  Homme une nouvelle Femme bénit ou maudit. C’est une réactualisation de l’être.

 

Il est décrété dans la cour céleste qui vivra et qui mourra, qui sera appauvri et qui s’enrichira, qui tombera et qui s’élèvera.

 

 

 

 

 

La fête commence par la sonnerie du shofar.

Le shofar crie, il nous appelle à venir nous présenter devant Dieu.

Comme si chacun à cet instant était appelé par un juge qui devait trancher sur notre sort.

L’instant est solennelle, troublant, angoissant, le cri du shofar c’est le symbole du cri de l’âme qui s’élance vers Dieu pour recevoir les

Bontés de Dieu.

 

Le son du shofar vient aussi équilibrer les fréquences de l’âme.

Ce son à pour but entre autres, selon Ramban Maïmonide de nous faire sortir de notre rêverie c’est un son  comme un écho qui résonne comme des ondes électromagnétiques, qui rectifie nos mauvais jugements.

 

Le Shofar envoie un son qui  émet comme  la fréquence divine ce qui permet d’atteindre l’état intérieur de l’individu.

Cette fréquence corrige, renouvelle, guérit, celui qui écoute le son du Shofar.

Comme des particules qui créent un champ vibratoire que Dieu déverse  pour rééquilibrer l’âme de toutes les toxicités.

C’est en quelque sorte la réinitialisation de notre esprit.

 

Écouter le son du shofar c’est faire descendre sur terre toutes les émanations divines, pour les attirer ici-bas.

 

Notre âme en ce jour cherche à établir un lien avec Dieu, elle cherche à s’unir avec le Messie, elle cherche son Roi pour sentir sa présence. L’âme cherche au fond de lui le souvenir de cette Unité quand elle était dans sa présence avant de naître sur cette terre.

 

L’âme cherche Yeshoua, l’âme s’épand vers Dieu, l’âme veut retrouver ce sentiment d’Amour.

Le shofar vient réveiller dans l’inconscient cette passion si profonde envers Dieu.

Une âme qui s’épanche c’est là le sens de la fête. C’est pourquoi nous lisons au cours de cette fête le passage dans: 1 Samuel  de l’histoire d’Hannah qui prie Dieu.

Hannah épanche son âme, ce n’est pas elle qui prie, c’est bien son âme qui parle à Dieu. Elle parle du fond de sa détresse,  elle invoque Adonaï en pleurant, elle se confie à Dieu et lui dit:  souviens toi de moi, ne m’oublis pas, et donne moi un fils.

Cette idée de fils fait allusion au Messie,  elle épanche son âme pour être consolée par Yeshoua. Seul son amour peut la guérir.

 

Alors Hannah dira:

Mon coeur se réjouit en Adonaï. Ma dignité à été restaurée par Adonaï. Je peux me rire de mes ennemis, car je me réjouis en ton salut.

 

La prière d’Hannah c’est encore plus que ça.

 

Hannah demande un fils qu‘elle consacrera à Dieu. L’histoire nous dit qu’elle aura un fils nommé Samuel.

Samuel est un grand prophète, mais il est aussi Nazir, c’est-à-dire qu’il est consacré à Dieu avant même sa naissance, il devra ni boire d’alcool, le fer de la lame ne touchera pas son visage et il agira selon la volonté souveraine de Dieu.

Elle prophétise l’annonce que le Messie viendra d’une femme et que cet enfant sera consacré, il sera Roi pour le monde entier.

 

C’est aussi ça le son du shofar qui nous rappelle la voix des prophètes qui annoncent le Fils de Dieu .

 

Rosh Hashana c’est le jour le plus important.

Un instant près de Dieu vaut mieux que mille ailleurs.

Un instant pour parler à Dieu en son coeur.

Un instant pour remettre de l’ordre dans ce qui ne va pas en nous.

Un instant qui bouscule nos forces pour le faire agir.

 

Le son du Shofar nous rappel au souvenir lointain quand nous l‘avions entendu près du Sinaï quand la Torah fut donnée à Moïse.

Le son qui grondait du ciel quand Yeshoua est descendu en esprit.

 

L’instant solennel que nous attendons avec une âme sincère, pour renouveler en nous le serment de sainteté que nous avons fait.

 

 

 

 

Puissions nous vivre ce Rosh Hashana comme Hannah qui épanche  son âme vers Dieu pour retrouver ce lien et vivre un miracle, une guérison que seul Dieu peut donner.

 

Que nos noms soient inscrits dans le livre de vie.

Que cette année la bonté de Dieu nous épargne du mal, mais qu’il nous juge avec grâce et nous accorde une année douce comme du miel.

 

Shana Tova

Shabbat shalom

 

L. B

 

Pour la fête.

Prévoir des vêtements blancs, fleurs, repas festif et pâtisserie.

 

 

On commence par allumer les bougies,

Ecouter le son du shofar. (internet).

Prendre la coupe de vin: Prière du vin comme à shabbat.

Se laver les mains: Prière comme à shabbat.

Prendre les deux pains coupés des morceaux, les tremper dans le miel: Prière comme à shabbat.

 

Plateau du seder. (Qui sert à prophétiser nos actions pour l’année à venir, réalisé par nos actes).

Sur un plateau on disposera les aliments nécessaires !

 

Chacun des convives dira « Amen » après que l’officiant eut  récité la prière sur chaque aliment.

 

On aura coupé des morceaux de pommes  qu’on trempera 

dans le miel.

 

Pomme et miel.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu de nous donner une année douce comme du miel.

Amen!

 

 Les dattes.

 —Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu qu’il y est une fin de nos ennemis.

Amen!

 

Les graines de grenade.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu que tu puisses compter nos mérites pour que l’on soit  inscrit dans le livre de vie.

Amen!

 

 

La courge.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu d’annuler tous nos mauvais engagements.

Amen!

 

Poireau.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu de retrancher tous ceux qui nous veulent du mal.

Amen!

 

Blette.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu de faire disparaître ceux  qui désirent notre malheur.

Amen!

 

Jujubes ou haricots blancs.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu que nos mérites  soient multipliés pour cette nouvelle année qui commence.

Amen!

 

Tête d’un poisson.

—Qu’il te soit agréable  Seigneur notre Dieu  de nous multiplier et que nous soyons à la tête .

Amen!

 

—Puis nous nous souhaitons tous une bonne année douce comme du miel. Et que nos noms soient inscrits dans le livre de vie.

 

Que la miséricorde de Yeshoua soit avec nous.

 

 

Prendre le repas dans une ambiance festive, puis préparer la table avec diverses pâtisseries  comme pour signifier un grand jour de douceur et de bienfaits à venir.

 

 

Les lectures de Rosh Hashana :

 

Le premier jour de la fête:

Genèse chapitre 21 verset 1 à 34.

Nombre chapitre 29 1 à 6.

1 Samuel chapitre 1 verset 1 à chapitre 2 verset 10.

Mathieu chapitre 24: 21 à 51.

 

Deuxième jour de la fête : 

Genèse chapitre 22 verset 1 à 24

Jérémie 31 verset 1(2) à 20

 

1 Thessaloniciens; 4; 13, 18.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Lydia.B

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Publié le 8 Septembre 2023

Parasha Nitsavim et vayélèkh du samedi 9 septembre 2023.

Le Pardon.

 

Cette semaine il y a deux parasha Nitsavim et Vayélèkh.

 

 

Nitsavim veut dire: vous vous tenez debout, devant Dieu.

Vayélèkh: veut dire: il alla, dire au peuple.

 

Résumé de Nitsavim:

Moïse  s'adresse aux enfants d'Israël, debout en ce jour devant  leur Dieu, renouvelle l'alliance entre Dieu et Son peuple, et promet un sort pareil à Sodome et Gomorrhe à la terre de ceux qui se détourneraient de Lui. Cependant, même la pire des punitions, l'exil, aura une fin et Dieu ramènera Son peuple dans l'allégresse. La Torah n'est ni dans les cieux, ni dans la mer, il est possible de l'accomplir. Devant le choix qui s'offre à soi, entre la vie et la mort, il faut choisir la vie.

 

 

Résumé de Vayélèkh:

Moïse évoque son grand âge et son successeur Josué. Il demande que la Torah soit lue à tout Israël rassemblé tous les sept ans, lors de la fête de Souccot. Dieu prédit à Moïse que le peuple ne restera pas longtemps dans le droit chemin. Cependant, la Torah ne sera pas oubliée, et c'est grâce à cela que l'exil prendra fin. Moïse confie le texte de la Torah aux cohanim lévites, pour qu'il soit placé dans l’Arche.

 

 

A quelques jours des fêtes d’automne les textes sacrés de nos parasha s’orientent vers le pardon.

 

Moïse se tient debout devant toute l’assemblée pour leur rappeler les paroles de la Torah.

Il les avertit qu’ils vont être dispersés dans le monde et que le monde va les égarer des textes est des obligations de la loi divine.

Ils vont être confronté à toutes les tentations, tous les mauvais désirs, ils vont avoir envie  de faire comme les gens du monde, ils vont être attiré par les femmes du monde, les perversions du monde, les malhonnêtetés que pratique les gens sans Dieu, et tout un tas de transgressions qui sont contre Dieu.

 

Mais Moïse les avertit qu’ils devront habiter dans tous les pays de la terre car ils seront les témoins de Dieu, leur mission propager les lois de la Torah.

Moïse les avertit de toujours faire le choix de la vie spirituelle, coûte que coûte, car en suivant le monde ils choisiront la mort.

 

La Torah doit être diffusée jusqu’au fin fond de la terre.

 

Car la loi prépare le chemin du Messie.

 

 

Le Prophète Esaïe annonce:

Franchissez, franchissez les portes! Préparez un chemin pour le peuple! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres! Elevez une bannière vers les peuples!

 

Voici ce que l'Eternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent.

 

C’est l’annonce du Messie qui rassemblera toutes les nations c’est l’annonce du Pardon, de la délivrance messianique.

 

Préparez votre coeur car le Messie votre sauveur vous pardonnera de vos fautes.

 

La loi prépare le chemin comme elle prépare le coeur, la disposition de l’Esprit, à accepter de vivre dans la sainteté, la droiture, et la pudeur.

La Torah nous dispose à recevoir le Messie Yeshoua.

 

Le seul désir d’aimer la loi c’est au fond le désir de plaire à Dieu, qui est l’expression de la foi.

 

 

 

Une Torah qui est accessible à tout le monde sans exception, car la loi n’est pas pénible, elle est au contraire une voie par excellence pour plaire à Dieu.

La Torah est une école de vie pour apprendre à être des personnes bien, des personnes honorables, qui se comportent honnêtement, et charitablement.

Torah veut dire: Enseignement.

 

 

 

 

 

La Torah prépare notre corps, notre esprit à recevoir le Fils de Dieu.

Il faut que nos corps soient sains pour qu’ils puissent venir vivre en nous, car nous ne devons pas lui faire subir nos mauvaises actions qu’elles soient charnelles ou émotionnelles.

 

 

Yeshoua est mort pour mettre à mort nos péchés.

Nous sommes pécheurs et tentés vers le mal.

Nous péchons par habitude sans même nous en rendre compte.

 

Nos corps sont voués aux péchés, car notre nature est faible.

 

C’est pourquoi les lois si merveilleuses de la Torah nous demandent de ne jamais oublier qu’il y a un temps pour se rappeler de nos fautes et ce temps c’est maintenant.

 

 

Faire techouva maintenant pour se préparer à la fête de Rosh Hashana, Kippour et Souccot.

 

Un temps pour demander pardon pour nos erreurs. Car à Rosh Hashana Dieu inscrit nos actions, nos repentances, dans son livre et c’est à Kippour qu’Il scelle notre destin pour l’année qui vient.

 

Faire téchouva c’est le fondement essentiel  et notre raison d’être.

Nous sommes sur terre pour revenir vers Dieu.

 

Techouva veut dire: retour, revenir en arrière.

Nous avons la possibilité de choisir la vie, de reconnaître nos erreurs.

La téchouva dépend de notre volonté, de notre foi.

La possibilité est donnée à l’homme de se repentir, de regretter les fautes commises, mais aussi de prendre l’engagement de mieux agir.

 

Durant cette période Dieu, descend de son trône de Rigueur, c’est-à dire le trône de justice, pour prendre place sur le trône de la Miséricorde. Dieu à ce moment-là ne juge pas avec la Rigueur de la loi, mais Il  agit avec la Grâce et de la Miséricorde.

 

 

Le texte de Maïmonide – deuxième et troisième chapitre des « Hil’Hot Techouvot » : « c’est celui qui a commis une faute et qui la regrette. Il s’engage à ne pas recommencer et à ne pas se laisser entraîner par ce péché. Il sera repentant si, placé dans une situation identique à celle qui l’a fait commettre son péché, il est capable de résister à trois reprises à l’attrait de la faute. Alors il peut se dire « Baal Techouva », l’homme qui se repent ; cet homme confesse ses erreurs à voix haute ou à défaut dans son coeur et grâce au repentir et à la confession, il obtiendra le pardon de Dieu. Car seul Dieu peut accorder le pardon. »

 

 

La téchouva peut parfois être instantané, mais très souvent il faut un temps, il faut amorcer un processus de retour en arrière, une acceptation que l’on ai fait quelques chose de mal, un long travail sur soi peut commencer pour déjà ne plus minimiser la faute, mais en la reconnaissant dans tous ses états, c’est un long cheminement qui nous est nécessaire.

 

 

Les fêtes ont un sens réel sur notre conscience, chaque fête doit nous questionner; l’importance de préparer les fêtes juives notre motivation détermine aussi notre crainte de Dieu.

 

Nous rentrons dans le cycle des fêtes d’automne dites les fêtes de Tichri, pour clore l’année hébraïque, et démarrer à Rosh Hashana l’année 5784 avec une justice divine favorable, pour une bonne année.

 

 

Durant ces fêtes il y a une expression en hébreux qui revient chaque année.

Téchouva, Téfila, Tsédaka.

Cette trilogie biblique nous amène à comprendre et vivre le pardon. Ces trois actes qui nous permettent d’obtenir le pardon.

 

Téchouva c’est la conscience.

Téfila c’est la prière.

Tsedaka c’est l’action.

 

 

 

 

La techouva c’est une prise de conscience qui vient du coeur. Revenir vers Dieu, s’examiner, et admettre nos torts, c’est la circoncision du coeur.

 

Deutéronome; 30; 6.

L'Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l'Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives.

 

 

La Téfila c’est la prière, la parole qui dit qu’elle refuse le péché, c’est la prière de la foi en Yeshoua, le reconnaissant autorité qui a le pouvoir de pardonner les péchés.

 

 

 

 

 

 

La Tsédaka c’est la réparation. Tsédaka vient du mot justice.

Que ma tsédaka me rende justice. La Tsédaka c’est la compensation financière pour réparer nos fautes, c’est la charité.

 

 

Quand nous donnons la tsédaka ce n’est pas pour donner aux pauvres, car en réalité la tsédaka c’est un acte de réparation c’est pourquoi il y a des pauvres.

Les pauvres sont en quelque sorte nos bénédictions, c’est pourquoi il faut bénir les pauvres car c’est grâce à  eux que nous pouvons réparer.

La tsédaka permet de réparer des péchés intentionnels ou des péchés dont on a du mal à s’en débarrasser.

La Tsédaka repousse les mauvais décrets et rajoute de la vie.

 

Yeshoua nous à pardonner mais il dit aussi « va et ne pêche plus, » ce qui sous entend que nous pouvons être encore tenté.

La tsédaka permet par cet acte volontaire d’obtenir le pardon pour une guérison.

 

Psaume: 82; 3.

Rendez justice au faible et à l'orphelin, Faites droit au malheureux et au pauvre.

 

Notre texte précise de réécrire notre Torah.

Yeshoua a réécrit sa Torah afin que l’on vive par lui, il a écrit avec son sang que les sacrifices pour le pardon des péchés ne se feront plus avec le sang  des taureaux, mais par une offrande de prière.

Osée; 14; 2.

Prenez avec vous des paroles, et revenez à l'Eternel; dites-lui: Pardonne toute iniquité, et accepte ce qui est bon, et nous te rendrons les sacrifices de nos lèvres.

 

Il y a trois types de péchés, ceux qui sont involontaires, ceux qui sont volontaires et ceux qui sont des actes de rébellion contre Dieu.

 

Pour celui qui se repent, Dieu transforme les fautes intentionnelles en fautes par inadvertance. Il diminue la gravité des fautes commises. Plus encore, disent nos maîtres, si le repentir de l’homme n’est pas simplement dû à la crainte du châtiment, ou à la crainte des jours redoutables de Rosh Hashana à Kippour, mais s’il est l’expression d’un retour d’un amour sincère de l’homme pour Dieu, alors les fautes elles-mêmes sont supprimées et deviennent des actes méritoires, au lieu qu’il y ait eu péché. Ce péché pardonné rentre dans les qualités et les valeurs morales et humaines de l’homme.

 

Même lorsque toutes les portes du ciel sont fermées à cause du comportement des hommes, celle de la techouva reste toujours ouverte.

Osée dit « Reviens Israël, jusqu’à l’Eternel ton Dieu, c’est-à-dire que tu peux monter par ta pénitence jusqu’au trône divin.

 

C’est la Kappara, le vrai pardon, qui efface complètement les conséquences de la faute. Mais seule la grâce divine est susceptible de lever les conséquences que le péché provoque en nous et autour de nous.

 

Le but de la techouva est de purifier la personnalité, l’âme de l’homme et de reconstituer, de renouveler, de restaurer les liens avec Dieu comme ils existaient avant le péché.

 

 

LA REPENTANCE est un sentiment de culpabilité devant l’état de péché où l’individu se trouve, sa conscience éveillée par l’Esprit de Dieu  reconnaît sa misère et son incapacité à s’en délivrer par des moyens humains.

 

 

La loi nous aide à comprendre le péché, mais c’est Yeshoua qui pardonne nos péchés.

 

 

Mon Serviteur Juste justifiera beaucoup d’hommes et se chargera de leurs iniquités … Il s’est livré lui-même à la mort… Il a été mis au nombre des malfaiteurs parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et il a intercédé pour les coupables.  (Esaïe 53 : 11 à 12).

 

 

 Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché, ainsi donc, frères, nous avons au moyen du SANG de Yeshoua une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. (Hébreux 10 : 18 à 21)

 

 

 

Préparons nous à la nouvelle année qui commence à Rosh Hashana dés le vendredi soir 15 septembre 2023,  et se terminera le dimanche 17 en fin de journée.

 

Offrons à Yeshoua nos sacrifices de repentance, par le coeur, par la confession, et par la tsédaka.

 

 

Shabbat shalom

 

 

 

 

L. B

 

 

 

 

Lecture de la parasha Nitsavim :

Deutéronome: Chapitre: 29 verset 9(10) à chapitre 30: 20.

Lecture de la parasha Vayélèkh: 

Deutéronome: Chapitre: 31 verset 1 à 30.

Lecture de la haftarah: Esaïe: Chapitre 61 verset 10 à chapitre 63 verset 9. Osée; 14; 2 à 10. Michée; 7;18, 20. Joël; 2; 15 ,27;

Lecture messianique: Hébreux; 12; 14,15. 13; 5,8.

Romains; 9; 30 à 10; 13.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Lydia.B

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Publié le 1 Septembre 2023

Parasha Ki Tavo du samedi 2 septembre 2023.

Merci.

 

 

 

 

Nous arrivons bientôt vers la fin de l’année hébraïque et la parasha ki Tavo vient nous avertir des sentences qui nous sont peut-être réservées.

 

 

Le texte commence par: Quand tu seras arrivé dans le pays, quand tu en auras pris possession et y sera établi.

Tu apporteras tes premiers fruits.

Puis Moïse explique les bénédictions et les malédictions.

 

 

Résumé de la parasha :

 

Il est ordonné aux Israélites d’apporter les premiers de leurs fruits au Temple et de donner toutes les dîmes à leurs destinataires désignés. Moïse explique comment les bénédictions et les malédictions doivent être proclamées sur le Mont Garizim et le Mont Ebal lorsque le peuple de Dieu entrera en Terre d’Israël. Il détaille ensuite les bénédictions qu’ils recevront pour ceux qui suivent les commandements de la Torah, et les malédictions qui résulteraient du fait de les ignorer.

 

 

 

 

 

Dans cet ordre de lecture on voit que les fautes qui sont liées aux malédictions ne semblent pas mérités de si dures sanctions.

 

Mais en fait le texte prend toute son élégance pour mettre à vue nos traits de caractères.

Car ces fautes s’apparentent toutes à des traits cachés du caractère, des actions pleinement calculées en cachette, des infractions en huis clos.

Des sentiments manipulateurs, des mensonges, ou des plans sournoisement, et hypocritement élaborés.

 

Car  ces fruits sont bien nos traits de caractères.

Nos valeurs humaines qui doivent être à la ressemblance de Yeshoua.

Et non pas à la ressemblance de notre égo.

 

L’ego est en fait une facette de notre personnalité qui nous pousse à agir davantage avec la tête qu’avec le cœur.

 

 

L'ego est chargé d'équilibrer nos impulsions, notre code moral et la réalité du monde, si c’est son désir d’aller vers le bien.

Ce désir de changement qui donne accès à Dieu, pour nous aider à acquérir toutes les vertus pour devenir un vrai croyant.

 

 

 

C’est là toute l’idée, d’un égo recentré  vers lui-même, générait par un sentiment d’égoÏsme.

 

Ki Tavo c’est peut-être le dernier moment pour réaliser qui ont est en réalité.

 

 

Voici les fruits que j’apporte devant Dieu? Sont-ils bons, ou sont-ils mauvais? Cette année qui vient de se passer, ai-je fait une récolte de bons fruits?

Ai-je des fruits qui ont satisfait mon égo, ou ai-je des fruits qui ont plus à Dieu? Quels ont  été mes motivations?

Voilà la question de la parasha Ki Tavo?

 

De cette interrogation viendront les jugements de Dieu.

Que ce soit les bénédictions ou les malédictions c’est Dieu qui décide!!!

Prendre au sérieux les blâmes que Dieu nous adresse.

C’est le sens de Ki Tavo par ses premiers versets qui disent:

 

 

« Quand tu seras arrivé dans le pays, quand tu en auras pris possession et y sera établi ».

 

Se comprend dans son sens approfondis par:

 

« Prend possession de ta réalité afin d’y établir Yeshoua ». Fait vivre le Messie en toi.

 

Et c’est par ce fait que les fruits que nous présentons s’ils sont bons, nous serons bénis.

Les fruits que l’Esprit de Yeshoua nous donne. La sagesse, l’intelligence, la crainte de Dieu, l’amour pour les autres, les bons conseils, la force, le respect.

 

On voit que ces 7 fruits, ces dons de Dieu ne sont dirigés que vers Dieu et vers les autres.

Ce qui pourrait se résumer par les deux commandement que Dieu nous a laissé.

 

 

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.

Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.

 

C’est par ces fait que Dieu envoie la bénédiction.

 

 

 

  Vivre pour les autres, avec les autres.  Il y a plus de  bonheur, à donner qu‘à recevoir.

C’est la définition du vrai bonheur. Faire du bien aux autres et les bénédictions sont pour nous.

Vivre pour soi attire le mauvais jugement de Dieu.

 

 

 

 

C’est dons de l'Esprit qui consiste à se perfectionner de l’intérieur. Car c’est ce qui est en nous qui cache en réalité notre vraie personnalité que Dieu va  regarder.

 

Faire vivre ce que l’on est, on est l’âme de la Torah.

Faire vivre la Torah lui donner une âme vivante faire vivre la Torah en pratiquant les oeuvre justes. Donner vie à la loi des écrits biblique les pratiquant concrètement.

C’est ainsi que l’on fait exister Le Messie Yeshoua et c’est ainsi que le bonheur s’accomplit en nous.

 

Que chacun selon le don qu'il a reçu, l'emploie pour le service des autres, comme bons dispensateurs de la différente grâce de Dieu.

 

 

 

 

Les dons de l’Esprit doivent s’exprimer dans toute notre vie de croyant.

 

Les vertus de l’esprit pour notre relation avec Dieu, pour notre relation avec les autres et le contrôle de notre propre vie.

Les faisants exister par notre attitude, tel est le sens du message, prend possession de ta réalité afin que Yeshoua s’y établisse.

 

 

Jean; 15;  12 à 17.

 

 

C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.

 

Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

 

 

Enfin le sens du texte nous enjoint à comprendre que nous ne sommes rien sans Dieu. Nous vivons par Dieu, pour Dieu et avec Dieu.

 

Le sens de notre vie n’a que d’intérêt pour suivre Yeshoua et nous laisser guider a aimé les autres comme lui nous a aimé.

 

Notre vie n’a aucun intérêt si on vit pour soi, car à la fin il n’y aura  rien.

Vivre pour soi c’est avoir un coeur sans Dieu, un coeur vide. N’avoir aucune valeur morale aucune vertus morale.

 

Et c’est pour cela que le texte nous inspire à comprendre tout l’amour que Dieu a pour nous.

Car nous qui vivons la réalité avec Dieu, nous connaissons le vrai bonheur, le bonheur intérieur, la paix unique que seuls les vrais croyants connaissent, la vraie bénédiction.

 

Et c’est pour cela que nous devons avoir la gratitude d’exprimer notre reconnaissance envers Dieu car il nous a choisi.

 

La gratitude est peut-être le plus beau des mots de la langue Française et le concept fondamental d’un authentique croyant.

La gratitude se dit en hébreux:

Hakarat hatov: reconnaissance du bien que l’on nous fait.

 

L’ADN du croyant en Dieu d’Israël, est l’ADN du vrai croyant, il  est  juif ou devient juif.

Le mot juif ou Yehoudi en hébreux contient la racine du mot: Modé qui signifie;  Merci ,Je reconnais le bien. Modé est le premier mot de notre première prière du matin, et qui consiste à s’adresser chaque jour à Dieu pour le remercier.

 

On retrouve donc le mot Modé en priant chaque matin au réveil.

Ainsi chaque matin on s’adresse à Dieu par cette simple prière, ce sont les premiers mots que l’on prononce de  la journée.

 

Prière du modé ani.

 

Modé ani léfanekha melekh ‘haï vekayam, ché-hé-’hézarta bi nichmati be’hemla, raba émounatékha.

 

 

Je Te remercie, ô roi vivant et éternel, de m’avoir restitué mon âme ; grande est Ta fidélité.

 

Juste une petite différence à rectifier en commençant la prière.

Pour les hommes on dit: Modé ani.

Pour les  femmes on dit: Moda ani

 

 

Avec ki Tavo puissions nous atteindre la maturité pour avoir un coeur pour être conscient, des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre.

 

Afin de dire Merci Yeshoua car tu vis en moi et les fruits que je porte sont en toi.

 

Merci Hachem, Merci Seigneur, car tu me donnes la force et l’espérance de vaincre le mal.

Merci Yeshoua.

 

Shabbat shalom

 

 

L. B

 

 

Lecture de la parasha; Deutéronome :

Chapitre 26 verset 1 à chapitre 29 verset (8) ou 9.

Lecture de la haftarah; Esaïe :Chapitre 60 verset 1 à 22.

Lecture messianique; Mathieu : Chapitre 13 verset 1 à 58.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Lydia.B

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