Parasha Matto et Massé du samedi 15 juillet 2023.

Publié le 14 Juillet 2023

Parasha Matto et Massé du samedi 15 juillet 2023.

Une rose parmi les épines.

 

Cette semaine il y a deux parasha Mattot et Massé.

 

 

Mattot commence par une loi sur l’annulation des voeux, des engagements, des alliances, des partenariats, des pactes, dont il est utile de se défaire.

Puis une guerre s’engage contre Madian.

 

 

Il y a les erreurs de jeunesse, il y a les mauvaises décisions, les mauvaises fréquentations, ou bien par bêtise, ou bien par dévotion, ou embrigadement religieux sectaires, ou simplement par naïveté, des engagements que l’on regrette plus-tard, mais toutes ces sortes de voeux dont l’origine est malveillante sont des péchés, qui engendrent des conséquences négatives et beaucoup de retard dans les projets de vie, c’est avec la parasha Mattot que l’on entreprend de se libérer de ses voeux en demandant pardon et en coupant verbalement ses engagements au nom de Yeshoua.

 

Mattot décrit la guerre déclarée  contre Madian et ce qui confirme ici c’est que le texte décrit une guerre morale, une guerre à l’âme.

Et se poursuit avec la difficulté pour le peuple d’avancer vers la terre promise.

C’est pourquoi on pourrait penser que les engagements prit à la légère ne sont pas graves, mais en fait ils agissent comme des freins dans la vie. Et c’est une vraie guerre froide qui se cache dans nos souvenirs, comment se rappeler d’un voeux fait même bêtement depuis si longtemps?

 

Massé décrit les étapes de la vie, ici est mentionné 48 villes, comme un temps de vie, des années d’attente comme un nombre d’années qu’il faut pour se libérer de certains engagements de certains péchés.

42 villes et 6 villes de refuges, ses étapes pour briser les effets du péché.

 

Car avant de connaître Dieu nos voeux et engagements n’avaient aucun impact spirituel, mais quand on vient à Dieu l’accusateur se réveille.

 

Les 42 villes qui sont en quelque sorte une traversée du désert pour nous apprendre à marcher selon Dieu.

 

Et ses 6 villes de refuges qui sont des lieux pour être cachés durant le temps que l’on comprenne nos erreurs.

 

Dans ces villes de refuge on y retrouve la paix comme des oasis dans le désert.

On y vient chercher le pardon, on y cherche l’homme de sérénité pour être en paix et ne plus être accusé.  On y cherche le Messie, on y cherche Dieu.

 

 

Ces villes refuges sont pour les meurtriers qui ont tués sans intention de tuer.

Mais qui est mort?

C’est celui qui a péché qui est mort,  c’est notre mort spirituelle dont on parle ici.

Et si par notre péché nous sommes mort, nous somme accablés par les accusateurs.

 

 

 

 

 

1 Jean 2; 1,2;

Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Yeshoua le Messie, le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

 

 

Dans notre parasha; Nombres: 33; 55.

Mais si vous ne chassez pas devant vous les habitants du pays, ceux d'entre eux que vous laisserez seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos côtés, ils seront vos ennemis dans le pays où vous allez vous établir.

 

 

Nos ennemis morales si nous ne les détruisons pas ils seront comme des épines dans nos yeux. C’est à cause de ses épines que nous mourrons de chagrin, de détresse, de souffrance morale, de découragement.

 

C’est parasha nous indiquent le chemin vers ses villes de refuges.

 

 

 

Car il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Yeshoua Le Messie.

 

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?

 

Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui?

 

Qui accusera les élus de Dieu?

 

C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera?

 

Le Messie est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!

 

Car en Yeshoua personne ne peut plus nous accuser !

 

 

Les six villes de refuges sont:

Kadesh, Sichem, Hébron, Golam, Ramoth, Betser.

 

Kadesh, c’est une oasis où Yeshoua nous ressource.

Sichem, c’est l’épaule de Yeshoua qui nous console.

Hébron, c’est l’onction de Yeshoua qui nous guérit le corps.

Golam,  c’est le souffle de Yeshoua qui nous transforme.

Ramoth, c’est le bâton de Yeshoua qui nous relève.

Betser c’est la force de Yeshoua qui nous reconstruit.

 

 

 

  

Les villes de refuges nous protègent des accusateurs, qui nous accusent moralement, c’est une guerre morale, un anéantissement de la personne par la culpabilité d’avoir fait quelque chose de mal.

La culpabilité de s’être laisser faire, de n’avoir rien dit, de n’avoir pas agit mais d’avoir subi, cette sorte de guerre à l’âme se traduit par la dépression, le mal être, un état de rabaissement, d’humiliation, d’appauvrissement, un état de faiblesse, ou d’immobilisme.

 

Ainsi on retrouve le parallèle avec les villes de refuge.

 

 

 

Kadesh c’est le siège de la maltraitance.

Sichem: c’est le siège des violences, des viols, des humiliations.
Hébron c’est le siège des maladies, des hérédités, des morts prématurées.

Golam c’est le siège du rejet.

Ramoth c’est le siège des injustices.

Betser c’est le siège des abandons.

 

 

Dans ces 6 villes on y trouve du secours.

A Kadesh c’est le repos de l’âme, par la paix.

A Sichem c’est la réparation de la honte et des humiliations.

A Hébron c’est la guérison des maladies du corps.

A Golam c’est retrouver l’estime de soi.

A Ramoth c’est l’équilibre de la justice reconnu.

A Betser c’est la reconstruction de sa vie.

 

Dans ces villes, il y a Yeshoua.

Il est notre sauveur.

Il est notre sacrifice.

Il a payé le prix de nos fautes.

Il est notre refuge, notre abri.

Il est notre justice.

Il est notre droit d’asile.

 

C’est 2 parasha instruisent sur l’état moral et mental.

 

Nous sommes des roses parmi les épines.

 

Dans la vie il y a toutes sortes d’injustices, des discriminations, des  blessures, qui sont comme des tourments épineux.

Les épines sont comme des accusateurs qui veulent nous faire chuter.

 

 

Le rosier en tant qu'épineux évoque aussi la couronne du Messie Yeshoua faite d'épines.

 

 

Yeshoua a supporté pour nous la couronne d’épines enfoncée sur sa tête, pour nous guérir de nos souffrances mentales et morales.

La couronne sur sa tête c’est bien le sens donné à ce symbole de la culpabilité morale que nous font subir nos accusateurs.

 

 

 

 

 

 

Les blessures de l’âme sont tout ce que nous vivons de désagréable dans notre vie et relié à nos blessures vécues. Tout ce qui nous arrive sur le plan mental (anxiété, peurs…), sur le plan émotionnel (culpabilité, émotions, colère…) et sur le plan physique (maladies, malaises, accidents…) n’est que la conséquence de nos blessures d’âme.

 

 

 

Nous sommes des roses qui poussons avec des épines.

 

 

 

Israël est comparé à une rose qui pousserait parmi les épines dans les nations.  Israël c’est la fleur de Dieu dont nous formons le bouquet; telle une immense gerbe de roses.

Des roses qui donnent leurs parfums par leurs prières.

 

Israël est une rose à 13 pétales et 5 sépales dont la métaphore est magnifique.

 

Les 12 prophètes  et le Messie

Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie, Malachie. Et le Messie Yeshoua.

 

Les 5 sépales des 5 livres de la loi.

C’est pourquoi le verre du kidouch, le verre du vin de shabbat est en forme de  calice, il rappel la forme de la rose  tenu dans la paume de la main  refermée par ses 5 doigts. Tel il forme une rose.

 

Nous sommes des roses éternelles, qui ornerons le palais de notre Roi Yeshoua des roses qui embaumerons la cité céleste.

 

Mais nous sommes encore des roses avec des épines, dont il est un temps pour en briser le sort.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces parasha sont des puissances de guérison, des puissances de réparations.

Tout ce que nous a volé le diable doit nous être restitué, que ce soit les blessures de l’âme ou les blessures du corps. Ainsi que les accidents  de la vie, les blessures financières, tout doit nous être restitué, nous récupérons le butin qui nous avait été volé, car en Yeshoua il n’y a plus de condamnation.

 

Avec ces deux parasha nous fermons le livre des Nombres comme nous fermons une page de notre histoire pour aller de l’avant dans la paix, la joie, la réjouissance et dans la liberté, car nous avons un sauveur qui s'est donné lui-même en rançon pour nous.

 

C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

 

Il est venu pour nous consoler, nous guérir,  nous aider quand notre coeur est lourd.

 

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Yeshoua le Messie, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions,

 

Que notre Seigneur Yeshoua le Messie lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos coeurs, et vous affermissent en toute bonne oeuvre et en toute bonne parole!

 

Soyons réjouis car une âme réjouie est une âme guérie.

 

Le réjouisement de l’âme produit une délivrance et une auto défense sur notre corps.

Une âme réjouit donne un corps en bonne santé.

 

 

 

Philippiens 4;4.

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.

 

 

Heureux les affligés, car ils seront consolés!

 

Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre!

 

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés!

 

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde!

 

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu!

 

Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!

 

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!

 

Que toutes les étapes de notre vie, nous conduisent vers Dieu pour l’éternité.

Hazak, hazak, vénit hazek !

Sois fort, sois fort, et nous nous renforcions !

 

 

 

Shabbat shalom

L.B

 

Lecture Mattot:

Parasha

Nombres: Chapitre: 30 verset 2 (1) à Chapitre 32 verset 42.

Haftarah:

Jérémie: Chapitre: 1 verset 1 à chapitre 2 verset 3.

Messianique:

Mathieu: Chapitre 5 verset 33 à 37.

 

 

Lecture Massé.

Parasha:

Jérémie: Chapitre 33 verset 1 à chapitre 36 verset 13.

Haftarah:

Jérémie: 2 verset 4  à chapitre 4 verset 2.

Messianique:

Jacques: Chapitre 4 verset 1 à 12.

 

Rédigé par Lydia.B

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M
Shalom, très intéressant, je découvre votre blog, j'y reviendrai si YAHUSHUA permet, soyez bénis
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