Parasha Vayichah 8: du samedi 14 décembre 2019.

Publié le 13 Décembre 2019

Parasha Vayichah 8: du samedi 14 décembre 2019.

Jacob le retour!

 

 

La parasha Vayichlah et ses 2 sens fondamentalaux, viennent nous rappeler les bases de notre relation avec Dieu.

Avec cette parasha nous poursuivons avec Jacob sur la prière du pardon.

Jacob avant de rencontrer son frère Esaü va prier.

Cette prière de pardon il va l’adresser à l’âme d’ Esaü.

 

Jacob prit en disant:

Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, qui m'as dit: Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien! Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Esaü! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants. Et toi, tu as dit: Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu'on ne saurait le compter.

 

Dans notre texte se cache la réponse magnifique.

 

 

-Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de « Jabbok. » Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait.

 

 

À  ce moment-là une lutte entre l’âme d’Esaü et l’âme de Jacob, va changer l’avenir.

 

-Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se déboîtât pendant qu'il luttait avec lui.

 

Le sens de cette révélation on la trouve dans Exode 30 : 21.

 

Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu'ils ne meurent point. Ce sera une loi perpétuelle pour Aaron, pour ses fils et pour leurs descendants.

 

Jacob fit passer ses femmes ses enfants et tout ses biens  par le  petit torrent de « Jabbok » ce petit torrent bas qui couvrait juste les pieds.

 

« Jabbok » en guematria hébraïque est : 112.  « Cette eau de  Jabbok » en guematria ATBASH c’est-à-dire en miroir donne « MASHIAH 112 ».

 

D’ores et déjà on comprend ce que préfigure ce torrent : Le pardon.

« Jabbok » veut dire; celui qui se vide;

Yeshoua nous a déjà purifié, mais par nos mauvais comportements on est soumis à se pardonner les uns les autres et à se repentir aussi devant Dieu pour nos fautes.

 

 

Jacob demande pardon à l’âme de son frère et demande pardon a Dieu ainsi qu’il pardonne aussi que son frère ait voulu le tuer.

 

Jean 13:5.

Ensuite il ( Yeshoua) versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.

 

Sur le lavage des pieds dira Yeshoua:

-Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.

 

Le lavage des pieds c’est le  pardon se pardonner constamment les uns les autres de  nos offenses, nos plaintes, nos discordes. Car Yeshoua nous a purifié les mains et tout le corps mais lorsque nous marchons dans le camp de la colère, de la médisance, de la moquerie, etc…nous péchons envers les autres si quelqu’un nous a offensés par ses critiques nous devons absolument pardonner afin que l’âme de la personne ne nous attaque plus.

 

Des fois on peut rester coincé dans un problème faute de pardon. Car Dieu a dit: Si vous vous pardonner les uns les autres moi je vous pardonnerai aussi, sous-entendu qu’il ne nous pardonne qu’a la condition que nous pardonnions et que nous demandons pardon.

 

C’est pourquoi « Jabbok »  est un torrent bas juste pour laver les pieds  comme Mashiah Yeshoua nous l’a enseigné.

 

Mais pour aller plus loin si on reprend le texte Yeshoua, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.

 

Yeshoua se ceignit.  « Ceindre » veut dire: se préparer au combat,  lutter, lier.

Ceindre c’est aussi: ligoter, attacher, sangler, lier.

 

Jacob nous instruit qu’il a lié tous les esprits mauvais, tout ce qui l’a opposé à son frère. Par le pardon!

Il a lié ses forces pour les contraindre à les rendre inertes.

La force de Jacob c’est cette lutte  et le pardon car l’ange lui dira  après le combat: « Ton nom sera Israël ».

 

« Israël » qui veut dire: Celui qui a résisté face aux pouvoirs. Celui qui a gagné devant les forces. Celui qui a le dessus, l’avantage. Triomphe; Il sera le prince de Dieu.

 

Jacob s’est repenti devant Dieu d’avoir mal agit.

 

Les conditions du pardon dépendent de la victoire.

Donc si on veut être un bon serviteur de Dieu le service de la prière commence par le pardon.

 

Ce sens nous apprend que lorsque nous nous présentons devant Dieu pour la prière il faut commencer par le pardon, afin que nos prières personnelles  accompagnaient des prières rituelles montent vers Dieu.

 

 

Le deuxième sens de cette parasha c’est le sens universel. Le sens totalement spirituel au plus haut niveau.

 

L’ange d’Esaü qui est venu combattre Jacob avait la taille d’un quart de la terre.

Esaü c’est celui qui avait la charge d’élever la spiritualité sur la terre. La spiritualité messianique.  C’est pourquoi Isaac aimait Jacob, mais Rebecca sa mère l’Esprit du discernement Binah étant une grande visionnaire vue que sera toujours une lutte avec la représentation physique du Messie, elle  choisit d’éloigner Jacob pour élever la spiritualité. Car Yeshoua est venu avec un corps physique.

 

Esaü est la représentation physique d’un corps c’est le corps de l’ensemble des croyants qui veulent détourner l’identité du Messie. Jacob c’est le corps de ceux qui garde la Torah dans la vision messianique.

 

Esaü ayant perdu la bénédiction, il doit y avoir lutte contre Jacob  car ce combat préfigure la lutte historique du peuple d’Israël contre toutes les forces représentant les autres cultures qui présente le messie Jésus de la culture chrétienne qui a perdu sa fonction de représentation du Messie d’Israël.

 

C’est pourquoi Esaü qui est le père d’Edom  est décrit selon les sages ayant eu  la grandeur d’un quart de la terre car ce quart de la terre  devait représenter Le messie Yeshoua comme le fils de Dieu mais il a manqué a son devoir.

 

C’est donc Jacob qui porte la  charge de garder la spiritualité messianique de l’identité juive du Messie Yeshoua. C’est pourquoi comme Jacob nous sommes les représentant de Yeshoua.

Et Edom les représentants de toute la chrétienté avec un messie sans judaïté.

Le quart de la terre est sous domination chrétienne.

 

Ainsi si on assimile les deux sens on peut comprendre aussi que Jacob et Esaü c’est notre représentation réelle.

Si l’on ne voit son corps comme une entrave à la spiritualité à l’élévation de notre âme c’est une erreur.

C’est  même le contraire, c’est insérer le corps qui est la matérialité  dans la spiritualité.

Ainsi Esaü c’est le corps la matérialité telle que nous somme telle que nous nous voyons, pour vivre notre vie. Jacob  c’est la spiritualité c’est notre âme.

 

C’est notre âme qui porte la spiritualité, mais c’est elle que nous ne voyons pas c’est par elle que nous luttons pour que notre corps insère l’acceptation de recevoir Dieu dans son coeur de bâtir un temple en soi.

Et lorsque ce combat est gagné on a la vision messianique qui reçoit le Messie Yeshoua Juif et on comprend que l’on doit soumettre notre corps par la pratique des lois de la Torah  car tout notre corps participe à l’élévation spirituelle physique devant  toutes les forces spirituelles qui sont alors obligées d’admettre que nous somme unis a Dieu; Surtout à Shabbat quand nous soumettons tous notre être au repos avec la seule préoccupation de vivre  le shabbat en donnant tous l’espace de notre être à Dieu car nous l’invitons à venir en maitre dans notre maison. Maison lieu d’habitation et maison dans le corps ainsi notre âme a fait la paix avec notre corps et surtout nous pouvons avec notre corps élever la coupe de vin représentation de l’âme  de Yeshoua  et le pain représentation du corps messianique.

 

Ainsi nous pouvons porter le Nom d’Israël et être appelé le peuple de Dieu qui élève son Nom sur la terre afin que Edom ne soit plus le plus fort mais devienne faible et soumis.

 

 

 

Nous pouvons  glorifier le Maître du shabbat par notre corps et notre âme en Esprit et en Vérité.

 

Notre Dieu, Dieu de nos pères agrée de grâce, notre repos de shabbat  sanctifie nous par tes commandements, fixe notre part dans ta Torah rassasie nous de ton bien, réjouie notre âme de ton secours, purifie notre coeur, afin de te servir avec vérité. Donne nous  en héritage Ô Eternel notre Dieu avec Amour et Grâce, ton saint shabbat, afin qu’en lui tout Israël ceux qui sanctifie ton nom trouvent le repos soit Beni Ô Eternel qui sanctifie le shabbat.

 

Shabbat shalom

 

 

 

Lecture de la parasha: Genèse: Chapitre 32 verset 4 (3) à chapitre 36 verset 43.

Lecture de la haftarah: Osée :11: 7 à 12: 12 et Obadia: 1: 1 à 21.

Lecture messianique: 1 Corinthiens 5: 1 à 13. Et Apocalypse: 7: 1 à 12.


L.B

  

 

 

 

Rédigé par Lydia.B

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L
Dans le sens universel de cette paracha, que penser des chrétiens adventistes du 7eme jour, qui ne renient pas la judaïté du Messie? De quelle catégorie font ils partie?
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